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RECOMMENDATIONS DE NOTRE CONSEILLER AUX ÉTUDES

Rédigé par Katie Harwood | 12 juin 2020 06:10:30

Les admissions à l'université - un sujet brûlant. Alors comment Haut-Lac, en tant qu'école IB, prépare-t-elle ses élèves à franchir cette grande étape?

EN ANGLAIS


J’ai rencontré le conseiller en orientation supérieure de Haut-Lac École Internationale Bilingue, Nick Pournaras, pour lui poser des questions essentielles.


Bonjour Nick. Alors que nos PEI5 commencent à penser à leur parcours IBDP ou IBPOP, quel est le meilleur conseil général que vous puissiez donner à un élève qui prépare son avenir?

De se tenir informé. Même si vous ne savez pas encore ce que vous voulez faire, examinez les différentes possibilités. Plutôt que de décider d'une carrière en particulier, identifiez le domaine qui vous intéresse et faites vos recherches.

Il faut développer assez tôt une idée de la direction vers laquelle vous voulez vous diriger, cela vous aidera académiquement, car avoir un objectif concret à atteindre est d’une grande motivation.


À partir de quel moment les élèves devraient-ils commencer à étudier leurs options?

Je recommanderais aux élèves de commencer à se renseigner sur leurs universités, si telle est la voie qu'ils souhaitent suivre, à mi-parcours du PEI5. Commencer tôt leurs recherches les aidera à sélectionner des options DP ou CP qui correspondront au domaine dans lequel ils souhaitent travailler plus tard.


Qu'est-ce qui distingue les candidats des écoles internationales IB ?

En raison de la nature rigoureuse de l’IB, les élèves sont initiés à la recherche approfondie à l'école. Cela leur donne une longueur d'avance sur bon nombre de leurs pairs à l’université, qui ne commencent à acquérir de bonnes compétences en recherche qu'une fois arrivés à l'université.

L'environnement multiculturel de Haut-Lac représente également un atout, car il prépare nos élèves à leur expérience universitaire, au cours de laquelle ils vivront et seront pour la plupart confrontés quotidiennement à des personnes de nationalités très différentes. Suivre un programme de l’IB dans un environnement scolaire international est ce qui se rapproche le plus du microcosme mondial que les élèves côtoieront à l'université.

 

De quelle manière le programme du POP (Programme à Orientation Professionnelle) sera-t-il bénéfique aux futurs étudiants?

Il est mieux adapté à ceux qui apprécient une approche plus pratique de l'enseignement. Un apprentissage est une forme d’enseignement supérieur, mais avec un côté pratique. Le POP est également profitable aux élèves qui souhaitent travailler avant de poursuivre leurs études, phénomène qui n'est pas rare de nos jours. De nombreux employeurs recherchent maintenant des diplômés ayant de l'expérience, exactement ce qu'offre le POP.


Dans quelle mesure le POP changera-t-il le processus actuel de candidature à l'université?

Cela va provoquer un certain nombre de grands changements, car cela permet aux élèves de garder une option universitaire, qu'ils choisissent d'acquérir une expérience de travail en premier lieu ou d'entrer immédiatement dans l'enseignement supérieur. Les élèves qui décideront de postuler à l'université après un certain temps passé dans le monde du travail, postuleront avec tous les avantages d'un adulte en reprise d’études et leur expérience sera considérée comme un atout par les universités dans lesquelles ils postuleront.


Nos élèves sont-ils acceptés par les universités suisses? Est-ce que beaucoup d'entre-eux souhaitent y aller?

Nous avons un nombre croissant d'élèves qui poursuivent leurs études dans des universités suisses. Étant donné que les conditions d'acceptation sont standardisées dans la plupart de celles-ci, les élèves de l’IB ont autant de chances que quiconque d'y entrer, en particulier ceux de Haut-Lac. La plupart d’entre elles exigent 32 points, et étant donné que notre moyenne est de 33,2 tous nos élèves ont de bonnes chances.

En outre, la rigueur et les compétences acquises au cours de l’IB les placent en bonne position pour passer la première année universitaire en Suisse, qui est réputée pour être la plus difficile. Cette solide éthique de travail est également un avantage pour les élèves qui postulent dans les écoles polytechniques, car elle les met dans le bon état d'esprit pour le travail que l'on attendra de leur part.

Les élèves de Haut-Lac sont également bien mieux placés que les élèves des écoles publiques suisses pour entrer dans des universités britanniques. En effet, même avec des notes inférieures, les élèves des écoles IB sont davantage considérées, grâce à la rigueur et au prestige du programme.

 

 

Les candidatures nord-américaines sont-elles populaires auprès des élèves de Haut-Lac?

Comme pour les universités suisses, les candidatures aux États-Unis et au Canada ont augmenté, allant jusqu’à quadrupler depuis que je travaille à l'école.


Les candidatures aux universités américaines sont-elles aussi simples lorsqu’on postule depuis la Suisse que depuis les États-Unis?

Elles nécessitent un niveau d'effort similaire, mais le processus est long. Les élèves qui envisagent de se rendre aux États-Unis ont intérêt à commencer tôt leurs démarches de candidatures. En effet, le système exige qu'ils rédigent des essais et candidatures plus personnalisés que les élèves qui postulent pour des universités ailleurs dans le monde.


Mis à part le côté académique, qu'est-ce qui est important pour les élèves qui y postulent?

Les compétences générales, qui sont un moyen de montrer les capacités de gestion du temps et du travail d’une personne, sont attrayantes pour les universités. Ils recherchent des élèves polyvalents avec des personnalités intéressantes qui seront un atout pour leur corps estudiantin. Par conséquent les programmes parascolaires, le travail bénévole et les résultats tangibles des programmes comme celui de l'IBPOP font tous très bonne impression sur une demande américaine.


De quelle manière les candidatures vont-elles changer suite au Brexit, étant donné que le Royaume-Uni est également une autre destination populaire pour les diplômés de Haut-Lac?

Pour l'instant, rien qui pourrait clarifier les changements possibles pour les candidatures universitaires des étudiants étrangers n'a été publié. Les élèves qui demandent à entrer à l'université en 2020 sont bien informés de tout changement pour cette année et je tiendrai les élèves de la promotion de 2021 informés, lorsque plus de détails seront révélés.


Êtes-vous disponible pour aider les élèves dont les projets changent après leurs examens?

Bien sûr, si les élèves changent d'avis ou décident de se lancer sur une voie différente, je serai là pour les aider à trouver une alternative. Ensemble, nous examinerons attentivement leurs options pour aller de l'avant.

 

Katie Harwood